Cent derniers jours
Le 1er septembre 1918 marque le début des cent derniers jours de la Première Guerre mondiale. Jusque là, la ligne Hindenburg était restée l'ultime défense des forces allemandes, mais elle doit être brisée si les Alliés veulent écourter la guerre. Le Corps canadien va jouer un rôle vital: celui de lancer l'assaut de la ligne Drocourt-Quéant (la partie la plus au nord de la ligne Hindenburg).
Au cours des 100 derniers jours, 30 Canadiens et Terre-Neuviens reçoivent des Croix de Victoria, dont six sont décernées à la ligne Drocourt-Quéant le 2 septembre. Le capitaine Bellenden Hutcheson, le soldat John Young, le soldat Walter Rayfield, le sergent Arthur Knight, le caporal William Metcalf, le soldat Claude Nunney et le lieutenant-colonel Cyrus Peck ont fait preuve de bravoure exceptionnelle ce jour-là, chacun contribuant au succès initial du Corps canadien de façons très différentes. Leurs actes de bravoure individuels incluent diriger un char vers sa cible, récupérer la reconnaissance sous une pluie d'obus et d'artillerie, prendre à lui seul un objectif et aider avec le sauvetage de soldats blessés.
Après le succès canadien sur la ligne Drocourt-Quéant, les Allemands continuent d'être repoussés jusqu'à la fin de la guerre le jour de l'armistice, le 11 novembre 1918. Sir Arthur Currie admettra plus tard qu'il considère ces 100 derniers jours comme l'heure la plus glorieuse du Canada.
Ci-dessous, les barbelés défensifs allemands le long de la portion Drocourt-Quéant de la ligne Hindenburg.
Une description des 100 derniers jours du Canada, y compris une brève description de la bataille de la ligne DQ, peut être explorée sur 100 derniers joursde notre série Road to Vimy
Pour en savoir plus sur la ligne Drocourt-Quéant en particulier, consultez Bibliothèque et Archives Canada
Photo principale: Carte : Briser la ligne Hindenburg, 26 août – 2 septembre 1918 (Crédit :15 Bataillon CEC)