4CMBG
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tensions croissantes entre les deux superpuissances, les États-Unis (États-Unis) et l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), ont stimulé la création de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en 1949. Le Canada, le Les États-Unis et près d'une douzaine de pays européens ont signé le traité, dont le but était d'unifier et de renforcer l'action alliée contre la menace posée par les pays communistes, en particulier l'Union soviétique. Cela comprenait le maintien de la présence militaire canadienne en Europe, en particulier en Allemagne.
Les Forces canadiennes Europe étaient composées de la division aérienne no 1 de l'Aviation royale canadienne (ARC) [1], basée à Baden-Soellingen, et du 4e Groupe-brigade d'infanterie du Canada (CIBG) basé à Lahr. Ce dernier a été rebaptisé le 4e Groupe-brigade mécanisé du Canada (GBMC) en 1968 lorsque la Marine royale canadienne (MRC), l'Armée canadienne et l'ARC ont été regroupées dans les Forces armées canadiennes.
Initialement, une rotation de diverses brigades canadiennes entrait et quittait l'Allemagne à quelques années d'intervalle, en commençant par le 27e Groupe-brigade d'infanterie du Canada (CIBG) en 1951. Ils ont été remplacés par le 1 CIBG en 1953, le 2 CIBG en 1955 et, enfin, le 4 CIBG en 1957. Un amendement de politique a permis à cette brigade de rester stationnée en Allemagne pour les années à venir. De plus, alors que les brigades précédentes étaient peu équipées, le 4 CIBG était lourdement blindé et mécanisé, doté d'équipements nouveaux et mis à jour, notamment des chars Centurion et des voitures blindées Ferret. Le début des années 1960 a vu un renforcement accru avec l'ajout d'une troupe d'hélicoptères du Corps blindé et de ses neuf avions CH 112 Hiller. À l'apogée de sa force et de sa puissance, au milieu des années 60, la brigade mécanisée avait atteint une taille de 6 700 hommes.
Cependant, cela ne devait pas durer. Une combinaison de contraintes budgétaires liées au maintien d'une présence militaire à l'étranger, un nouveau gouvernement fédéral et une perception changeante du public au sujet de la menace du communisme ont entraîné des changements dans le rôle du Canada au sein de l'OTAN. Le premier ministre Pierre Trudeau a lancé une enquête sur le rôle du 4 GBMC, ce qui a entraîné une réduction importante de la présence militaire du Canada en Europe qui visait à réduire de moitié la taille du 4 GBMC. La brigade a également perdu ses capacités d'armes nucléaires. Le 4 GBMC fut déplacé et son rôle revu à celui d'une réserve soutenant les forces américaines ou allemandes.
Le général sir John Hackett a exprimé sa déception face aux changements apportés au 4 GBMC, déclarant qu'il avait « considéré la Brigade canadienne comme l'un des meilleurs éléments de notre défense de première ligne », pour laquelle elle était maintenant devenue « une troisième ligne, pour ainsi dire, capacité de réserve à Lahr.
Dans les décennies à venir, la taille du 4 GBMC fluctue en fonction des changements budgétaires gouvernementaux et militaires, mais reste largement sous-armée et non équipée pour relever les défis. Après la chute du mur de Berlin en 1989 et la fin de la guerre froide deux ans plus tard, l'objectif principal de l'OTAN passera de la défense à la sécurité collective et au maintien de la paix. La brigade serait retirée d'Europe et dissoute. Pendant la guerre froide, plus de 100 000 Canadiens ont servi dans l'armée en Europe.
Pour en savoir plus sur la participation historique du Canada à l'OTAN et consulter la chronologie des événements importants, visitez La page Web de l'OTAN.
[1] Celui-ci est devenu plus tard le 1er Groupe aérien canadien.
Photo principale: Formation en Allemagne (Crédit : LAC M# 4235862).