La crise d'Oka
Le 20 août 1990, les Forces armées canadiennes sont déployées à Oka, une petite ville située juste à l'extérieur de Montréal. La crise d'Oka, une impasse de soixante-dix-huit jours entre les manifestants mohawks et les forces de l'ordre provinciales au sujet du projet d'agrandissement d'un terrain de golf sur un terrain contesté qui englobait un cimetière mohawk, est devenue le symbole des intérêts divergents du gouvernement canadien et des Premières Nations. Plus de quatre mille militaires sont déployés pour rétablir l'ordre dans la région et assurer la sécurité publique.
Les Forces armées canadiennes sont appelées le 6 août en raison des tensions grandissantes entre la police provinciale du Québec et les manifestants armés mohawks. Le 20 août, l'armée prend le contrôle des barricades de la police et se charge de livrer de la nourriture, des médicaments et des vêtements à la communauté mohawk isolée. Au cours de la mission tendue, environ une douzaine de soldats sont blessés lors d'affrontements avec les manifestants.
Le 29 août, l'armée et les guerriers mohawks travaillent côte à côte pour démanteler l'une des barricades, mais la crise d'Oka ne prend fin que le 26 septembre lorsque les manifestants mohawks détruisent leurs armes dans un grand feu de joie et se rendent aux forces armées.
Pour en savoir plus sur la crise d'Oka, voir Se souvenir de la crise d'Oka (Montreal Gazette, 12 juillet 2015) ou visitezl'Encyclopédie canadienne.
Photo principale: Mohawks regardant les informations sur la crise d'Oka tout en tenant les barricades, 28 août 1990 (Crédit : Benoit Aquin/ BAC M# 3602895).